Conseils
Une bonne maintenance de vos routes limite leur coût d’entretien
On le sait tous, prévenir c’est guérir, et cet adage ne s’applique pas que pour les médecins mais pour tout ce qui touche à la santé de manière générale ; y compris la santé de votre réseau routier. Directeur Général des Services (DGS), Directeur des Services Techniques (DST), technicien voirie, notez qu’un entretien régulier des chaussées et de ses dépendances (fossés, accotements,…) est préconisé.
Favoriser l’entretien préventif au curatif pour diminuer les coûts
Privilégier un entretien préventif des chaussées correspond à intervenir au plus tôt sur les voies où des premières dégradations commencent à apparaître afin d’éviter que les chaussées ne se dégradent trop. Effectuer ces petites réparations (Pontage, PATA,…) sera peu couteux et permettra de maintenir la chaussée en l’état encore quelques années de plus.
À l’inverse, les entretiens curatifs sont réalisés sur des chaussées très dégradées où les réparations sont très lourdes et le coût également.
Il est ainsi plus intéressant d’entretenir assez régulièrement une chaussée par des petites réparations préventives que de ne rien faire pendant 15 ans pour devoir finalement réaliser une réparation curative lourde et coûteuse. On dit souvent que « le coût de l’inaction coûte très cher ».
Le schéma suivant montre l’évolution de l’état de la chaussée dans le temps en comparant la durée de vie d’une chaussée avec entretien préventif et avec entretien curatif. Avec plusieurs entretiens préventifs réguliers le niveau de service restera globalement correct sur de nombreuses années pour un effort (financier et humain) moindre qu’avec un entretien curatif.
De plus, on estime à 20% le coût supplémentaire des travaux faits dans l’urgence. 20% manquants au service voirie et qui coûtent à la collectivité, ce qui est un problème d’autant plus important, que les collectivités, ne prévoient pas toujours ces dépenses exceptionnelles dans leur Plan Pluriannuel Investissement.
Notons également que la planification des travaux permet d’en anticiper les coûts financiers mais aussi humains, et d’assurer à la régie un travail qui ne sera pas fait dans l’urgence en maitrisant notamment les stocks. Pour les collectivités, externalisant leurs travaux, planifier permettra une meilleure sélection des entreprises prestataires.
Maitrisez vos coûts en connaissant votre patrimoine routier et en agissant dès que nécessaire.
Un entretien régulier pour assurer la sécurité des usagers
Une maintenance régulière des voies
Connaissez-vous le coût des nids de poules ou autres déformations ou dégradations structurelles de la chaussée ? En effet, le coût ne se limite pas qu’à l’entretien et à la réparation des dégradations mais doit aussi inclure les dédommagements des sinistrés. En cas d’accident les automobilistes, comme les cyclistes, peuvent se retourner contre la commune, le département ou l’état en charge de la route dégradée. Ces dégradations engendrent, chaque année, des coûts non négligeables et pourtant évitables s’ils sont pris en charge au moment de l’apparition des premières fissures ou autres usures du revêtement.
La responsabilité de la personne publique est engagée dans le cas d’un mauvais entretien des éléments de la voirie, alors ne manquez pas à vos obligations envers les administrés, en connaissant les zones à risques où les travaux sont à prioriser. Augmentez par là même, la satisfaction des usagers, leur sécurité et également la fluidité du trafic routier.
Des interventions régulières sur les dépendances, l’environnement et le mobilier urbain
Rien de pire pour la sécurité des usagers, qu’un arbre qui tombe, ou des panneaux de signalisation manquants, ou des caniveaux dangereux, des abris bus dégradés, ou encore des marquages au sol effacés. Assurer une observation précise et un entretien régulier limite, voire élimine, les risques d’un manquement du service voirie.
Des audits pour connaitre l’état votre patrimoine routier et un outil de gestion pour les suivre
Pour vous aider à retrouver la maitrise, chez SOGEFI, nous avons la réponse : Mon Territoire Voirie.
Cet outil de gestion des voies, vous permet de capitaliser des données relatives à vos réseaux routiers et à ses dépendances.
Pour connaître l’état de son réseau routier il est nécessaire de réaliser régulièrement des diagnostics de l’état des chaussées. Pour faire cela, des relevés de dégradations sur site peuvent être réalisés afin d’identifier et de localiser les pathologies. Des notes de surface, des notes de structure et des notes globales des chaussées seront ainsi obtenues.
Ces relevés sont savamment complétés par des relevés vidéos, ce qui permet de visualiser les routes, puis de décider et d’agir depuis le bureau.
Ces informations de dégradations et de l’état des chaussées sont indispensables en vue de programmer des futurs travaux d’entretien. Bien connaître son réseau (dégradations, état, …), et surtout pouvoir ensuite préconiser la bonne solution pour entretenir son réseau routier.